mardi 28 février 2012

Changements de matériaux et images alléchantes

Suite à des expérimentations matérielles, nous avons décidé de délaisser les attaches métalliques pour les tyraps car nous nous sommes rendu compte qu'ils seraient plus maniables et pratiques pour lier les toiles aux tuyaux de pvc. Nous avons également décidé que les tuyaux de la structure seraient de couleur argent satiné, couleur qui, si le fini sur le pyramide est réussi, se démarquera par son allure brillante. J'ai hâte de voir si l'aspect général de la pyramide sera intéressant et assez ''clean'' pour surprendre les gens. Nous allons poursuivre la construction de la maquette vendredi. À suivre...


De plus voici, quelques photos des lieux que nous souhaitons exploiter lors du périple de ce singulier solide:
Ïle de la Visitation (vue sur le pont Papineau Leblanc)


 Observatoire du Mont Royal


Terrain vague au coin de Clark et Ste-Catherine

Forêt dense

Sommet d'un édifice

Plaine à Saint-Donat

Parlons de nos problèmes !

Bon, je vais parler de ce qui me bloque un peu en espérant que cela m'aidera à trouver des solutions.
Premièrement, j'ai un merveilleux don à concevoir des projets qui demande un gros budget pour être réalisé. Celui-ci n'est pas une exception à la règle. Je dois penser aux solutions pour avoir de grandes photos sans que ça me coûte la peau des fesses !! Ainsi, j'ai pensé faire des tests à l'école même (repro) en assemblant plusieurs 11 par 17 ensemble pour créer mes différents portraits. Je me questionne donc en ce moment même à savoir s'il y aurait une façon intéressante de jouer avec les coupures qui se retrouveraient dans mes photos : les accentuer pourrait être visuellement attirant.

Deuxième petit blocage : je trouve que je ne prend pas assez de photos. J'aimerais me créer une immense banque pour ensuite en déceler des liens, des rythmes, des répétitions. En ce moment j'ai pas assez de matériels pour pouvoir approfondir ces liens. Je vais donc essayer de toujours avoir ma caméra et me prendre disons un 1 heure par deux jours pour prendre des photos ( à des endroits différents ). Aussi, je n'ai pris des photos qu'à l'extérieur. Au début c'était voulu, pour ne donner aucun environnement aux personnes photographiées, mais ce pourrait être utile de prendre des photos aussi dans des lieux intérieurs pour simplement voir ce que j'en retire et ce qui serait différent des photos extérieurs.


Progression

Cette semaine, en plus de prendre encore quelques photos d'inconnus dans la rue, j'ai beaucoup penser au lieu et à la forme qu'allait prendre mon projet final ; Comment allaient être disposé mes photos. J'avais pris la voie d'un lieu étroit pour confronter le spectateur au sentiment d'intimité qu'il subit lorsqu'il regarde les photos. Je suis encore intéressé par cette voie. Par contre, m'est venu l'idée de photos grand format, disons de format portrait 24 X 36. Ce grand format destitue le rôle de souvenir de la photo. Il la place vis-à-vis du spectateur, et surtout lorsque le sujet de la photo est une personne.

J'ai voulue ne faire qu'une série de trois photos de personnes différentes, pour leur donner de l'importance et créer un lien réel entre le spectateur et mon projet.


installation rapide, 6 fois plus petite que réel (photos accrochées au plafond par des fils de pêche ; devant une grande fenêtre )

Puis, je me suis dis que je ne représenterais pas bien ma démarche avec cette idée finale, car le processus de rencontrer plusieurs, beaucoup d'inconnus est très importante et n'est pas reflèté ici.

Ainsi, j'en suis venue à une autre idée : Superposer plusieurs portraits (au moins 10 ) qui seraient tous accrochés au plafond par des fils de pêche. Il y aurait des rangées de 2 ou 3 photos et quelques colonnes séparés d'un espace ou peut entrer une personne. On retrouverait mon installation dans un corridor étroit au sous-sol.


Les gens pourraient visiter mon exposition en entrant dans le corridor de photos. Leur empreinte su mes photos me posait problème au début, mais par la suite j'en ai trouver que plus de signification à mon projet qui se veut sur le thème de l'intimité. Tous laisseraient leur propre marque sur l'histoire des autres.

Je désire encore incorporer du texte, des histoires à mes différents portraits choisis. Peut-être seront-ils incorporés directement aux photos, peut-être seront-ils parterre ou sur les murs du corridor. Je ne sais pas encore.

Puis la lumière est très importante pour créer une ambiance douce, tamisée.


À la suite de quelques séances de photographie, j'ai remarqué une répétition, un certain rythme dans mes photos. Puisque j'accoste toujours les gens dehors, les arbres, la signalisation et les constructions humaines se retrouvent toujours en arrière-plan. Sur ces trois photos suivantes, je trouve très poétique «'la nature qui se complète». 




J'aimerais retrouver cette effet dans mon «corridor de portrait».







FLASH D'E CONCEPT FARFELU!!!!

Je viens tout juste d'avoir un Flash d'idée suite à la lecture d'un des commentaires de Gilbert. Pour l'instant, c'est assez farfelu, mais j'y vais quand même...

Si à la place d'un court métrage conventionnel (début, milieu, fin), il s'agirait plutôt d'une série de plusieurs court métrage simultanés qui serait diffusé sur plusieurs écrants télé, avec parfois des moments de silences dans certaines scènes de certains court-métrage, pour permettre de mettre l'accent sur d'autre court métrages.

En gros, cela aurait comme effet de créer une cacophonie rythmé ou l'on suivrait les mêmes acteurs, sur des écrans différents, avec une ambiance différente, dans des lieux différent, ect!!

Ouff... beaucoup d'idées à travailler d'ici demain.

dimanche 26 février 2012

*Bande Sonore*

Ici, la chanteuse Dothy nous fait une démonstration de sa voix. Il s'agit d'extrait de chanson permettant de cerner le timbre de sa voix.Toutefois, lors du réel tournage, des chansons pré-définis lui seront imposer pour qu'elle puissent aller avec le court-métrage.

Quelques extraits vidéo de notre pratique de tournage

Samedi, Mes comédiens Marilou, Sébastien et Dothy ainsi que félix et moi-même avons passez toute la journée ensemble à faire des tests de son, d'éclairage, d'extraits de text. Cette journée nous a donnez un avant-goût de la vrai séance de tournage qui aura lieu d'ici trois semaines.


Le premier extrait sorespond à une scène ou Cedric méprise l'attitude dévergondée d'Ana. Puisqu'il l'aime, il éprouve des remords par la suite. 
Le deuxième extrait est une scène muette ou le langage corporel d'Ana et Cédric montre qu'il se veulent l'un l'autre, même si ce n'est pas pour les même raison. Ana sent que Cédric est trop tendre envers elle, alors qu'elle veut juste un rapport sexuel sans attache, ce qui l'a repousse.
Après plusiquers prises, cette séquence me plaît bien, mais je prends note qu,il faudrait qu'elle dure plus longtemps car je suis certaine elle a le potentiel d'être encore plus intense en émotion de la part de mes acteurs s'ils se laisent allez encore plus :)
Cet extrait montre une séquance de pratique du monologue d'Ana, selon mes directives. En effet, nous avons essayez de pratiquer plusieurs tonnalité de voix. 



vendredi 24 février 2012

Concrétisation d'une oeuvre

Aujourd'hui, Norbert et moi nous étions fixé l'objectif d'acheter et de trouver les matériaux pour la réalisation de la maquette de notre oeuvre.

Le plan initial était de tout trouver dans les centres de rénovations, car nous savions que c'était possible de tout trouver dans ces endroits et nous avons réussi à trouver tout ce que nous avions besoin. Pour débuter la recherche des matériaux, nous avons dû établir un plan de quantité des matériaux différents et un budget.

Matériaux que nous cherchions à la base: 
- Tuyaux de PVC de 3 pieds (x4)
- Tuyaux de PVC de 6 pieds (x4)
- Tuyaux en coin (x4)
- Panneaux de tissu d'environ 5 pieds carré (x4)
- Attaches (x20 environ)
- Écrous pour tissu (x20 environ)
- Tie-rap (x?)


Budget: 100$ chaque, donc 200$ maximum


En recherchant les matériaux, nous nous sommes rendu compte que certaines mesures devaient être révisée. Nous nous sommes rendu compte qu'une pyramide dont toutes les arêtes ont 12 pieds de long serait amplement grande, c'est-à-dire que nous avions sous estimé la hauteur que pouvait atteindre la pyramide si chacune de ses arêtes mesurent 12 pieds. Par conséquent, nous avons décidé de faire une maquette à demi-mesure, donc qui serait 2 fois moins grande que la pyramide finale. Ses dimensions seront alors, 6 pieds pour toutes les arêtes, ce qui équivaut à 4,2 pieds de hauteur.
Aussi, nous savions ce que nous voulions, mais ne pouvions prévoir ce qu'il y aurait en magasin pour nous. Nous sommes donc parti à la recherche de plusieurs items dont nous savions l'utilité, mais dont nous ne connaissions pas l'allure.






















Matériaux trouvés en magasin:


- Tuyaux de PVC de 6 pieds (x8)





















- Tuyaux en coin (x4)


 












- Bâches blanches en tissu plastique de 8 pieds par 10 pieds (x4)















- Attaches (x41) (comme ce matériaux est le même pour la maquette et la pyramide finale, 
                              nous avons décidé d'acheter la quantité que nous aurons besoin pour la 
                              pyramide finale, plus un morceau, juste au cas...)

 












- Écrous pour tissu (nous en avons trouvé couleur doré, mais ne les avons pas acheter parce 
                                   que la couleur ne nous convient pas. Nous tenterons de trouver durant la 
                                   fin de semaine ce matériaux manquants en noir, argent ou blanc)

- Tie-rap (nous en avons dans nos matériaux personnels, nous n'avions donc pas besoin d'en 
                 acheter)

Budget: Nous avons atteint la somme de 150,83$, nous l'avons divisé par deux, ce qui 
                      revient à 75,41 chaque, donc 50$ de moins que le budget maximum fixé.

Ainsi, le fait de se rendre en magasin et de constater ce qui était possible d'acheter, nous a permis de nous réorganiser pour la construction de la pyramide finale. C'est un point positif, car nous n'aurions jamais pu passer à travers cette étape si nous avions retardé l'achat des matériaux. Nous avons aussi pu spécifier davantage les matériaux utilisés et les mesures exactes de la pyramide. 


Dans le processus de création de notre oeuvre,  quelque embuches peuvent se présenter à nous, mais nous essayons toujours de passer par dessus. Au fond, cela fait parti du processus de création et il est nécessaire que nous soyons constamment questionné par notre oeuvre et sa construction pour que celle-ci évolue et tende à être encore plus intéressante grâce à ces embuches.

Prochainement, nous commencerons la construction de la maquette. Cela nous permettra de voir si la méthode que nous avons trouvé pour la transporter et la monter facilement sera fonctionnelle.


mercredi 22 février 2012

Le symbolisme de la chanteuse

1- Sa voix: Elle chante à voix haute tout au long du film, parce qu’elle en fait le choix.
2- Sa présence: Sa personnalité électrisante contraste avec celle d’Ana et Cédric.
3- Son audace: Elle n’a pas peur du ridicule et croit en elle. Elle s’affirme devant les autres sans aucune gêne.
4- Son défi: Elle incite les gens à se questionner sur ce qui les tiennent vraiment à cœur.
Au bout du compte, elle n’est pas si différente d’Ana et Cédric, car elle aussi cherche à rentrer en connexion avec les autres en défiant leur indifférence. Tout au long du film, elle tentera de toucher une personne qui osera la regarder réellement. Elle se met à nu devant des inconnus, tout comme Ana et Cédric se mettront nus l’un devant l’autre.

L’esthétisme de l’image

Tout dans l’image doit être calculé afin que le spectateur identifie les lieux à une ambiance particulière. Exemple: La chambre d’Ana est surchagée, luxueuse, féminine, couleurs criardes.
Filtres de couleurs. Exemples 1: Le rouge, rappelle des couleurs chaudes/atmosphère de la chambre. Exemple 2: Le bleu, rappelle des couleurs froides/atmosphère de l’extérieur, l’hiver.
La symbolique des couleurs:
1-Rouge: La tentation, sexualité, passion
2-Blanc: pureté
Exemple visuel de la description physique d'Ana :
Ana se place seule devant son miroir et regarde sans émotion son corps, en silence. Son visage n'est pas refléter sontre la vitre. Elle reste imobile un instant, puis prend sa robe de chambre, couvre le miroir qui la reflète et quitte sa chambre.
Dans ce cas, les couleurs permettent d'établire la métaphore lié à la symbolique des couleurs.

Exemple de découpage technique, scène 1 plan 3


Extrait du scénario; Scène 1, plan 3:

Des passants marchent sur le trottoir. Ana et Cédric marchent côte à côte en silence. Ils croisent l'adolescente sans la regarder et rentre dans l'appartement ou elle est à proximité.
Ana (voix off)
Tu peux dire que tu connais vraiment quelqu'un, seulement après que vous ayez couché ensemble.


                                     

* Chacune des actions doit être découper avec cette même rigueur, afin d'imaginer plan par plan l'ensemble de mon scénario

Thématiques abordées

La vérité
Le mensonge
L’apparence
La liberté
Le choix
Le temps
L’indifférence
L’intéroirité

Progression de la relation Ana/Cédric

Point de départ: Cédric ne représente rien pour Ana; Ana représente tout pour Cédric.
Évolution: Ana découvre que Cédric l'aime; Cédric le nie.
Noeud de l'histoire: Ana défit Cédric de lui prouver qu'il ne l'aime pas. Cédric relève le défit en insultant et en rabaissant Ana psychologiquement .
Dénouement: Ana est convaincue par les mensonges de Cédric. Ils couchent ensemble.  
Conclusion:  Cédric et Ana se quittent dans une totale indifférence.

Schéma visuel du film

Ce shéma explique la progression des rapports des 3 personnages tout au long du film.
La chanteuse se retrouve sur une ligne parallèle qui ne se lie pas aux personnages, car elle progresse seule.
Ana et Cédric rencontrent un moment de tension qui les divisera vers la fin de l'histoire.

Le rapport lieux /espace temps

Extérieur, trottoir, jour (Scènes de la chanteuse)
:Le temps est en accéléré, les actions vont plus vite que les mots et vice-versa. Il s’agit d’une course interminable ou le spectateur ne sait plus qui va en sortir vainqueur.
Exemple  1:   La voix de la chanteuse est entendu en voix-off, alors qu’elle-même s’est arrêter de chanter et parle à un inconnue. Ce qu’il y a d’autant plus mélangeant, c’est que nous entendons que des bribes de conversations en echo, comme s’il s’agissait d’un rêve. Ainsi, le spectateur perd la notion du moment présent, car un rêve évoque une réalité déjà vécu. Le seul indice qu’il s’agisse du moment présent est la voix de la chanteuse.
Exemple 2:  Plans de coupes rapides, caméra-épaule, vitesse du mouvement, ajustements de la lentille.
***********
Intérieur, Tottoir, jour (Scènes d’Ana et Cédric)
:Le temps semble s’être arrêté, ou du moins s’ être en ralenti. La lenteur de leurs scènes est accentuée par les mouvements lents de la caméra.
Exemple  1: Long panoramique, l’emploi du trépied, Traveling avant/arrière.   

Inspiration

Durant le processus de développement des nos idées, Norbert et moi avons consulté les sites, les informations et les créations de trois artistes: Jaume Plensa, Christo/Jeanne-Claude et Stan Brakhage.

Jaume Plensa, il nous a précisément influencé au point de vu de la relation qu'il crée entre ses oeuvres et l'endroit où il les posent. En ce sens, même si ses oeuvres ont des dimensions gigantesques, il arrive à les harmoniser dans des lieux qui à la base n'ont pas une fonction de lieu d'exposition. C'est exactement ce que Norbert et moi voulons faire, en posant notre oeuvre dans un lieu fort.



Christo et Jeanne-Claude, ces artistes nous ont inspiré pour plusieurs aspect de leur art. D'abord, l'utilisation du tissu à grande échelle nous a fortement marqué, puisque nous voulons utiliser du tissu ou un simili tissu brillant. Cela nous fait comprendre que notre idée est réalisable. Également, les artistes Christo et Jeanne-Claude, pour reproduire leurs idées à grande échelle, ont du passer à travers un tout un processus d'acceptation de leurs idées. Nous nous inspirons donc de ces éléments pour concevoir notre plan d'action pour l'exposition de notre projet. Aussi, nous aimons beaucoup le fait que chacune de leurs oeuvres questionnent directement le spectateur. La relation entre l'oeuvre et le spectateur est d'ailleurs spectaculaire dans le cas de Christo et Jeanne-Claude et nous voulons créer cet effet.



Stan Brakhage, par ses vidéos muets, nous motive à composer un vidéo tout aussi prenant que les siens. En ce sens, nous voulons réussir à créer un vidéo qui aura beaucoup d'ambiance et dont l'ambiance sera tout à fait le reflet des lieux. De la sorte, l'image et le son seront en parfaite synchronisation. Ainsi, comme notre vidéo sera sans paroles, nous voulons absolument miser sur l'aspect très contemplatif, tout en ajoutant une ambiance sonore.

Voici un lien vers des vidéos de Stan Brakhage: http://www.google.ca/search?client=safari&rls=en&q=stan+brakhage&ie=UTF-8&oe=UTF-8&redir_esc=&ei=gQJFT8_nLOWG0QHgs5W4BA#q=stan+brakhage&hl=fr&client=safari&rls=en&prmd=imvnsob&source=lnms&tbm=vid&ei=iAJFT8xS5ObRAabPiKgE&sa=X&oi=mode_link&ct=mode&cd=4&ved=0CB8Q_AUoAw&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.,cf.osb&fp=2e43720215d98d99&biw=1280&bih=611


mardi 21 février 2012

Un instant pour toi

Il est venu le temps d'approfondir mon projet. Je ne suis pas prête de vous expliquer le résultat final, car je désire justement ne pas me mettre de contraintes et bâtir mon projet au fur et à mesure. Je fais donc un travail d'exploration en ayant comme intention d'exprimer un sentiment : l'incompréhension ou l'image que l'on se fait des autres.  En d'autres mots, mon intention est d'inspirer au spectateur une réflexion sur l'image qu'il se fait des gens de son entourage. Connaissons-nous réellement les gens que nous pensons connaître ? Sous chaque visage, se cache une émotion enfouie, un désir réprimé, une incertitude masquée. Je fais présentement cette constatation en approchant des gens dans la rue. Tous me semblent pressés, de mauvaise humeur ou même confiant avant que je les interceptent. Cela est dû pour une part de ma propre perception que je me fais d'eux, puis de l'autre, ce qu'ils projettent lorsqu'ils sont dans leur bulle (pour le moment j'intercepte des gens seul). Puis, lorsque je leur demande si je peux prendre une photo d'eux, la plupart prennent le temps, me font un beau sourire et m'avoue leur malaise.


 Mon projet sera présenté en plusieurs étapes qui formeront un tout. Je souhaite instaurer une intimité déroutante entre le spectateur et les étrangers photographiés ( Je dis déroutante, mais pas désagréable) Ainsi, mon lieu sera choisi en conséquence. Je regardais un film cette fin de semaine dans lequel la réalisation était très axé sur les ambiances. Lors d'un grand souper extérieur, ils avait installés un grand nombre de lumières. L'obscurité agrémentée de milliers de petites lumières était agréable, tranquille et incitait aux moments d'intimité. J'ai donc pris conscience que la lumière joue beaucoup dans les moments d'intimité. Je vais donc explorer les chemins que l'installation de mes photos peut prendre en gardant en tête la lumière. Aussi, j'aime jouer avec la sur exposition et la sous exposition dans mes photos. Cela pour créer une atmosphère ou pour donner l'idée du temps qui passe.








Ma démarche artistique est aussi importante que le produit final, si ce n'est plus, dans mon cas. Ainsi, je note mes émotions et réactions lors de mes rencontres. La première fois que j'ai pris ma caméra à la recherche de visages étrangers, j'ai noté que mes simples réactions (mon texte introspection) car je n'avais pas réussi à aborder les gens. J'étais découragé sur le moment, mais avec le recul je trouve ça plutôt intéressant de voir mes propres barrières. Puis, la deuxième fois, j'y suis allée avec une amie, pour me mettre en confiance. ça a fonctionner. Même si c'était moi qui abordait les gens et qui les photographiait, sa présence me rassurait. Il était alors évident que l'une des intentions de mon travail était aussi d'aller au delà de ses peurs. Je vais moi-même au delà de ce qui m'est inconfortable pour créer quelque chose d'apaisant à regarder. 



Pour ce qui est de l'installation, j'ai plusieurs idées qui me viennent en tête continuellement. Je ne sais pas encore vers où je vais me diriger. J'aimerais évoquer la sensation que l'on ressent quand on se trouve dans une chambre noire à developper ses photos. (Rappel au sentiment d'intimité). J'aimerais aussi projeter le texte au mur à l'aide d'ombre (technique à essayer). Ce que font Tom Nobel et Sue Webster est incroyable. Je désire reprendre leur idée de base, mais pour projeté du texte. J'aime beaucoup que les deux éléments visibles ne soient pas (invraisemblablement) les mêmes.



http://www.timnobleandsuewebster.com/




Une nouvelle référence m'a été donné par Nesrine : Isabel M. Martinez. J'adore ce qu'elle fait. Elle modifie ses portraits et natures mortes pour évoquer le temps qui passe. Visuellement c'est très accrocheur et c'est aussi fort de sens.




http://www.immartinez.com/






vendredi 17 février 2012

Discussion et productivité!

Aujourd'hui, lors d'une discussion très productive, Norbert et moi avons approfondi plusieurs aspects de notre œuvre. Nous avons élaboré sur sa construction, sa conception, ses dimensions, son but, son lieu d'exposition et le vidéo de «sa vie», bref su tous les points essentiels!

D'abord, nous avons discuté de ses dimensions. Norbert et moi n'avions pas la même vision au départ, lui pensait la faire assez mince et petite de sorte que seulement deux personnes puissent y entrer, mais moi je voyais quelque chose de bien plus gros, voir imposant, parce que je voulais que l’œuvre soit voyante. Nous en sommes venu à la conclusion qu'une œuvre plus grande conviendrait mieux. Nous avons usé de notre ingéniosité en mathématique pour trouver les mesures exactes de ses dimensions:
         - Hauteur: 16,9 pieds
         - Base (carré): 12 pieds
         - Longueur des arêtes: 18 pieds

Pour ce qu'il en est du cube à l'intérieure de la forme, celui qui servirait d'espace pour diffuser le vidéo de la «vie» de la pyramide, nous sommes en période de questionnement. Nous réfléchissons à l'utilité de cette double structure et à sa pertinence. Peut-être serait-il plus intéressant d'exposer le vidéo à l'extérieur de la pyramide où de faire de l’œuvre une création en deux étapes. Nous considérons fortement cette option. Nous considérons également un aspect que vous, Gilbert, nous avez mis à l'oreille. Il s'agit d'actions, de bruits, de sons que la pyramide pourrait produire. Par exemple, elle pourrait exprimer ce qu'elle voit sous forme de soupire, de bâillement, de ricanement, de «meumeumement», d'inspirations et d'expirations, etc.


Parallèlement, nous avons développé l'idée entourant le vidéo. Nous voulons un visuel et une bande sonore. Pour le visuel, la pyramide sera filmée en plans fixes et en déplacement, tout dépendant de l'endroit. Nous voulons donné l'impression que c'est la pyramide qui voit l'environnement autour d'elle. Il y aurait aussi, tout dépendant de l'endroit où est située la pyramide, quelques moments où on la verrait de «dos» ou plutôt, sous différents angles.


En ce qui concerne la manière de construire la structure pour qu'elle soit facilement démontable et facilement transportable d'un lieu à un autre, nous avons longuement pensé et expérimenté sur croquis. Voici quelques dessins qui explique la manière dont ce sera fait (évidemment, nous devrons tester cette méthode pour voir si elle fonctionne véritablement):


Quant aux matériaux, nous avons décidé d'utiliser des tuyaux de PVC, pour l'instant,  pour construire la structure. Pour les panneaux de tissu, nous n'avons pas encore trouvé le matériaux parfait, mais nous pensons beaucoup à du vinyle opaque, car la brillance apporte un aspect visuel intéressant. D'ailleurs, pour ce qui en est de l'assemblage des panneaux de tissu et des cadres de la formes, nous avons décidé de les montrer, c'est-à-dire que l'on veut qu'ils soient apparents. Donc, évidemment, il faudra différents éléments pour lier des différentes parties de la structure ensemble.

Maintenant, les lieux. Nous avons moins discuté de ce point, mais nous le ferons très prochainement. Pour ce faire, nous utiliserons Googlemaps et nos propres connaissances pour trouver des lieux intéressants ou pour retrouver des lieux auxquels nous pensons. Pour le moment, voici les endroits qui nous semblent intéressants et que nous allons très fortement choisir:
         - Stationnement ou endroit vacant coin Clark et Sainte-Catherine
         - Sommet du Mont-Royal, au centre de la grande place
         - Au bord de l'eau à Saint-Donat
         - Dans une forêt dense
         - À la campagne (un champ)
         - Terrain du Collège Bois-de-Boulogne
[...] plusieurs autres à venir.

mercredi 15 février 2012

Extrait filmique - rapport à la musique

Je trouve cet extrait particulièrement intéressant, car il met en rapport les émotions ressenti par les personnages transparaître à travers une musique qui le touche, voir même qui le bouleverse.
Dans mon film, ce lien est important, car cette fois-ci c'est le spectateur qui doit ressentir les émotions vécu par les personnages d'Ana et Cédric, à travers la voix de la chanteuse de la rue.

Étapes restantes pour la post-production


1-Finir l’écriture de mon scénario
2- Finir mon storyboard
3-Faire le repérage des lieux
4- Location du matériel cinématographique nécessaires
5- Établir l’horaire de tournage


Premier extrait du scénario ''X''(titre à définir...)



INT/JOUR – TROTTOIR

La chanteuse marche seule sur le trottoir d'un quartier huppé. Elle est vêtu d'un jeans serré et troué aux genoux, une veste en cuire noir et un T-Shirt délavé, un sac à dos et des converse aux pieds. Elle s'allume une cigarette, la fume devant un bloc appartement et l'écrase par terre.

Des passants marchent sur le trottoir. Ana et Cédric marchent côte à côte en silence. Ils croisent la chanteuse sans la regarder et rentre dans l'appartement ou elle est à proximité.

Ana (voix off)
Tu peux dire que tu connais vraiment quelqu'un, seulement après que vous ayez couché ensemble.


INT/JOUR - appartement d'ana

Ana ouvre la porte de son appartement avec sa clef et entre, suivi de Cédric. Elle est vêtue d'une robe blanche translucide permettant de voir ses sous-vêtements, un sac à main rouge flamboyant aussi rouge que ses lèvres et des sandales noir. Cédric est vêtue d'un pantalon noir, une chemise rouge, un T-shirt blanc, des pantalons noir et des souliers propres.

ANA (VOIX OFF)
Avant, ça compte pas; parce qu'il n'y a pas de profondeur entre vous. Vous vous connaissez juste en surface.

Ana et Cédric rentre dans sa chambre. Cédric referme la porte derrière lui.  


INT/JOUR - TROTTOIR

La chanteuse sort une grande affiche blanche de son sac qu'elle colle sur un des murs de l'appartement. L'affiche couvre une grande partie du mur. Sur l'affiche, il est écrit en noir:
Je chante. C'est mon choix. Quel est le votre?

La chanteuse ouvre la bouche pour chanter.

Le résumé de l'histoire


Ana et Cédric sont tous les deux âgés de 17 ans. Ils fréquentent la même école privée, mais ne se connaissent pas vraiment. Submergé dans une société où on vente les bienfaits de la technologie qui nous entoure, comment en vouloir à ses deux personnages d’en profiter? Pour Cédric, la technologie est une façon pour lui de s’évader en tout temps par le biais de la musique, grâce à son Ipod. Selon Ana, grâce aux ordinateurs, rester connecter les uns avec les autres est rendu aussi facile que de respirer…ou presque.

De cette histoire, apparaît la chanteuse de rue qui vie à contre courant de cette société individualiste, trop aveuglée par les plaisirs virtuels. Bien qu’il n’y ait aucun lien direct entre les trois personnages, il y a toutefois un parallèle indéniable entre eux. En effet, la chanteuse qui ne fait que chanter dans la rue pour son plaisir symbolise la liberté d’expression qu’Ana et Cédric n’atteignent que virtuellement.

Ana ne croit plus en l’amour, car le garçon qu’elle aimait en a choisi une autre. Elle décide de séduire Cédric sur un coup de tête, dans le seul but de coucher avec lui, sans attache. Le garçon se prête au jeu et accepte.  Ils vont dans l’appartement d’Ana à leur pause de dîner. On dit souvent qu’il est plus facile de se confier à un inconnu qu’à ses proches, car on a moins peur de se faire juger. À une époque ou les rapports humains ne sont plus les mêmes et ou on ne pense qu’à son propre bien-être, Ana et Cédric en apprendront plus sur eux même en quelques heures passer ensemble, que dans toute leur vie... ou presque. 

Tempête d'idée constructive

Chaque semaine, Norbert et moi nous nous rencontrons pour discuter du projet sous plusieurs points. Nous avons approfondi et approfondirons les spécificités de chaque éléments qui composent notre oeuvre.


Éléments à élaborer davantage:
- Structure de l'oeuvre (formes, grandeurs, matériaux, etc.)
- Lieux de l'exposition (aller voir des lieux où construire l'oeuvres, prendre des photographies, commencer les demandes à la ville et voir si tout les endroits trouvés nécessitent une demande).
- Type de relation entre l'oeuvre et le lieux (infiltration dans la ville)
- Vidéo (définition de ce qui va être filmé et de la manière dont ce sera filmé)


 Après quelque recherche sur des artistes contemporains, nous avons surtout retenus Jaume Plensa, voici quelques unes de ses oeuvres:

1.2.

3.



1. Humming, 2011
2. Nomade, 2007
3. Sho, 2007

Ce qui nous a surtout marqué, c'est la simplicité des formes et la transparence. Également, le fait de voir les sculpture de Jaume Plensa dans des endroits tous-à-fait différents nous aide à prendre confiance en notre projet.

Personnellement, la transparence des oeuvres 2 et 3 m'a inspiré une nouvelle allure pour la pyramide, c'est-à-dire que l'utilisation d'un matériaux brillant. (ex.: Plexiglas). Le Plexiglas nous permettrait cet aspect brillant et on peut le peindre ce qui nous amène à parler des couleurs. Nous n'en avons pas encore parlé, mais plusieurs idées sont sur le coup et cela pourrait nous pousser plus loin. (ex.: Agencement des couleurs sur différents panneaux de la pyramide, une couleur uniforme, quelque touches de couleurs, effet de transparence etc.).

Aussi, lors d'un cours d'Art et ordinateur avec Marie-Susanne Désilets, nous avons lié notre projet avec un type d'oeuvre, c'est-à-dire un projet d'infiltration. Nous nous sommes rendu compte que ce concept correspondait bien avec notre idée, ce fut un excellent hasard, nous avons pu mettre un nom à ce que nous pensons faire!

des matériaux intéressants

En marchant près de mon lieu de travail, c'est-à-dire la Place des Arts, c'est en observant les structures temporaires rattachées au festival Montréal en lumière que j'ai réfléchis aux matériaux possibles pour notre pyramide. En effet, les sortes de sphères (voir image) faites de barreaux métalliques recouverts d'une genre de pellicule plastique assez épaisse semblaient des matériaux idéals pour notre projet. En effet, des barreaux d’aluminium, ou peut-être de PVC (tuyaux de plomberie en plastique dur) seraient assez robustes pour bien supporter notre construction tout en étant démontables facilement, un peu comme le principe d'une tente. La pellicule plastique semble parfaite pour le démontage également et je trouve que sa texture est intéressante. Cependant, il faudrait que celle-ci soit opaque afin que nous puissions projeter le film à l'intérieur. Je pense de plus en plus que nos surfaces ne pourront pas être rigide si notre solide garde des dimensions assez grandes, simplement parce qu'il sera impossible de le transporter.

mardi 14 février 2012

Bilan 3

Voici des idées changées ou approfondies pour mon projet :

Je vais parler un peu plus de la forme.

Les propos d'EMMANUELLE LÉONARD face à une de ses séries photographique faite à Mexico où le comportement de l'homme, l'homme en uniforme, est observé, est très intéressante pour mon projet :

Dans les rues de Mexico, une gringa marche, l’objectif d’une caméra de surveillance planté dans son chapeau. Faisant désormais partie du quadrillage urbain, cet œil discret est issu d’une technologie de plus en plus prisée : il faut bien protéger la vie privée ou la propriété privée, devenues synonymes. Outil à l’origine floue (corps policiers, industries privées, individus...) et aux destinataires improbables (regardent-ils?), mécanique autonome : nulle biographie ne brouille l’image. On ne se méfie jamais assez de l’interférence des défaillances humaines


Aussi, la sensibilité de BERTRAND CARRIÈRE m'est restée en mémoire. Il utilise de vieux objets dans notre décor contemporain et leur donne une nouvelle vie, et ce, en toute simplicité. Il photographie de grands acteurs; sans masque ou superficialité. Une de ses séries de photos m'a beaucoup marquée; celle traitant de vieux objets. Elle fait un rappel à mon projet de par l'implication de l'individu dans son environnement, dans tout ce qu'il touche :
Signes de jour repose sur l'insatiable désir humain de faire coïncider l'expérience physique et l'expérience métaphysique, et ainsi de générer, avec des moyens matériels et symboliques, la reconnaissance du présent dns les images-événements du passé.


J'ai aussi eu l'envie d'explorer le temps dans l'image figée. Le temps qui passe et qui dure. Une photo de Bertrand Carrière représente bien mes propos plutôt vague.
J'en ai moi même fait l'expérience en prenant en photo un sujet à plusieurs stades.






J'ai aussi fait des tests sur la juxtaposition de sujets connexes. J'associais deux photos prises à des moments rapprochés pour en faire un sujet. Je me suis donc mise à réfléchir sur l'importance que j'accordais à l'individu pris seul versus à l'individu pris en société.

La série de photographie de JEAN-FRANÇOIS BÉRUBÉ : gaspésiennes, m'a interpellé, car une joie simple et pourrait-on dire même naïve se dégage de ses portraits. Des femmes comme elles sont, ou elles sont ; j'aime ça ! Les couleurs sont très frappantes de par leur gaité. M'est venu un questionnement, car j'aime la poésie que donne le traitement en boir et blanc, et j'aime la pureté que provoque des couleurs éclatantes. Je me laisse l'esprit ouvert.



Je désire aussi photographier des gens de divers milieux et genres (campagnard, mondain, jeunes, vieux, couple, famille) Je vais me créer une large banque de photos pour ensuite créer des liens et découvrir une série de photos unique.

Finalement, pour ce qui est du lieux où sera exposé mon oeuvre, je désire encore exploiter un milieu petit où on se sent coincé et où notre bulle d'intimité est envahie. J'aime bien l'idée de l'ascenseur, par contre, l'ascenseur du cégep n'est accessible qu'à un certain groupe de personnes. Cela va à l'encontre de mon envie de représenter tout le monde, d'atteindre tout le monde. Ainsi, j'ai eu quelques autres idées : disperser mes photos et les placer dans des endroits insolites où le spectateur se sentira en quelque sorte privilégié. Aussi, j'ai pensé à des façons d'entrer dans la vie privée des étudiants. J'ai pensé aux fonds d'écran d'ordinateur. Il serait intéressant de surprendre et d'intriguer les gens en changeant leur fond d'écran, ou même en les glissant dans des casiers ou pigeonniers.