jeudi 6 septembre 2012

La suite des choses


Je me rends compte, en écoutant la première partie de mon court-métrage, que la structure s'est imposée d'elle-même. Je me sens plus dans le rôle du spectateur que de celle de la réalisatrice.
Mais avant de vous expliquer

En toute franchise, depuis que je suis petite, faire un brouillon de mes œuvres a toujours été une étape compliqué pour moi et ce, peu importe le médium: peinture, dessins, photo et autres. J'ai toujours aimé réaliser le produit final de mes créations du premier coup, que ce soit réussi ou non au final, ce n'était pas ça le plus important. Ce qui compte vraiment et me plait dans cette démarche c'est la sensation de créer spontanément et de projeter une partie de sa personne à travers une œuvre. Trop penser d'avance à la forme me donne le vertige et m'effraie, car j'ai l'impression que je ne créé pas, mais que je me regarde créer.

Cette petite parenthèse que je viens de faire n'excuse pas le fait que je n'ai pas été consistante dans ma démarche, mais au moins elle explique mieux pourquoi je ne l'étais pas...

En relisant mes dernières publications sur le blog, comme Gilbert me la conseillé, je me suis rendue compte que j'ai essayé beaucoup trop longtemps d'expliquer mon idée de départ, alors que l'intention était pourtant simple: réaliser un court-métrage sur une histoire d'amour qui n'existe pas.

Ainsi, je vais me concentrer sur cette thématique et la développer uniquement à travers les deux personnages principaux: marilou et sébastien. L'élément qui les unis l'un à l'autre, c'est la musique que marilou fredonne.

Dès la première partie de mon projet, le spectateur comprends déjà qu'il y a une atmosphère étrange entre les amoureux. Ils sont ensemble, mais semblent tristes de l'être. Ils se veulent, mais ils se résistent.

La question que le spectateur se pose après la première partie du court-métrage: pourquoi il y a cette dualité entre eux.

La réponse:  marilou se rappelle certains moments de sa relation avec sébastien. Elle est perdue dans ses souvenirs d'une relation passé qui affecte son présent.

Mon but: C'est d'expliquer en image la réponse du haut.

Comment: Finir le tournage de ce court-métrage.

Je terminerai en disant que ce projet d'intégration m'a fait réaliser beaucoup de choses quant à la façon dont je réalise une œuvre. Bien que ma méthode ne soit pas parfaite, au moins je sais ce qu'il en est et les points qu'il me faut améliorer... Le plus important c'est la rigueur que je tenterai d'avoir pour la suite de mes projets futur. 






1 commentaire:

  1. Mise au point qui me fait comprendre certaines choses.
    Et il faudrait sans doute qu'on en reparle.
    Mais je te dirai déjà que je comprends tout ce que tu dis. Le problème vient du cours qui a un autre but que ta méthode.
    Et aussi de ce sentiment, lorsque tu dis «Trop penser d'avance à la forme me donne le vertige et m'effraie, car j'ai l'impression que je ne créé pas, mais que je me regarde créer»
    ce sentiment t'appartient mais il n'a aucun impact sur le travail réalisé car ce travail s'adresse à un spectateur, et ce travail fait face aussi à une évaluation.
    C'est justement cette impression qu'il aurait fallu travailler. L'impression que la création ne vient que dans l'urgence du temps, de la fin. Cette urgence on peut apprendre à la contrôler et la recréer pour réussir à travailler sans ce stress imposé.

    De plu, si les cours évaluaient notre sentiment de création, ce serait différent.

    D'autre part, il serait bien que tu expérimentes d'autres méthodes de travail ou de création surtout si c'est la seule que tu as eu spontanément.
    À l'école on doit apprendre autre chose, essayer, risquer, repousser plus loin notre zone de confort.

    Enfin je ne connais aucun cinéaste de fiction ni documentaire qui travaille dans l'instant et l'intuition pure.
    Derrière les oeuvres apparemment spontanées il y a toujours une grande quantité de recherche, de canevas détaillé, de travail qui structure le regard des autres (caméraman, musicien, décor, acteurs, monteurs).

    Sans oublier que tu es encore en formation et dans un projet de recherche et non dans une pure production de création en tant qu'artiste.

    Actuellement j'aimerais comprendre ce qui a nourri ton projet. Comment ton projet s'est développé par tes recherches et tes essais...
    Donc rigueur pour le reste de la session, ce qui est peu, mais aussi rigueur pour rassembler tous ces éléments épars

    Mais je suis intéressé à en savoir plus

    RépondreSupprimer