mercredi 7 mars 2012

texte synthèse


Un solide voyageur


Collaboration artistique entre Myriam D.Jutras et Norbert Denis-Blais

Le solide voyageur est, en fait, une pyramide à base carrée; une structure faite d’arêtes de plastique et de faces découpées dans de la toile, également faite de matière plastique. Elle représente tout et en même temps rien de particulier, car elle n’est et n’appartient à personne et n’est associée à aucun sujet. À vrai dire, elle se déplace de lieux en lieux à la recherche de ses origines, de sa raison d’être.

Cet objet haut d’environ 17 pieds et d’environ 12 pieds de large semble vivant. En effet, celui-ci respire, gémit et murmure à l’aide d’un ordinateur connecté à des haut-parleurs se trouvant en son intérieur. Elle ère et explore différents environnements s’en jamais se sentir chez elle, le dépaysement total. Nous allons la suivre avec notre caméra sur six destinations, les unes n’ayant pas nécessairement de lien avec les autres. Sur son parcours se trouvera le sommet du Mont-Royal, le bord d’un lac à Saint-Donat, une forêt dense, un terrain sur l’île de la Visitation, un terrain vague au centre-ville (coin Clark et Ste-Catherine), le toit d’un édifice de Montréal (à voir) jusqu’à ce quelle arrive à nous, sur le terrain du collège.

Afin de connaître sa quête, le spectateur entrera dans la pyramide afin de consulter son parcours filmé, sur un écran. Ce récit en images amènera progressivement le spectateur à l’endroit ou il se trouve car la caméra lors de la réalisation de la vidéo se rapprochera du solide à chaque endroit de sorte que dans son dernier lieu, c’est-à-dire le terrain du collège, la caméra soit pratiquement collée à la pyramide, ne laissant que voir en partie l’environnement et finissant donc cette quête en elle-même. Le spectateur découvre alors qu’il est peut-être la finalité de cette quête, la destination ultime de la pyramide. Il reste, cependant, dans le mystère et l’incompréhension de l’origine de cet objet migrant. Le solide voyageur est donc une métaphore représentant la quête identitaire d’un individu au cours de sa vie.

Le budget pour la pyramide

À acheter:
3 cannettes de peinture argenté: 17,28$
8 tuyaux de plastique de 12 pieds: 95,84$ (approximation faite à partir des achats pour la maquette)
bâches: 54,32$ (approximation faite à partir des achats pour la maquette)
total à acheter: 167,44$


Déjà en notre possession: 
jonction en plastique pour les coins: 6,12$
tyraps: 3,99$
pince à œillets pour toile: 4,73$
œillets: 2,69$ 
8 tuyaux de 6 pieds (pour maquette seulement): 47,92$
bâches (pour maquette seulement): 27,16$ 
1 canette de peinture argenté (maintenant vide):5,76$
total déjà en notre possession:98,37$

1 commentaire:

  1. Pertinence et cohérence 1/1
    Organisation de la synthèse 2.1/2,5
    Justification , qualité de l’argumentation 2.7/3,5
    Qualité de la présentation 1/1
    Respect du code écrit 2/2
    Très bonne et claire description. On a devant nous tout un processus de construction, de déplacement et de mise en situation, d’enregistrement, de rencontre, de présentation et de découverte et de la mémoire d’un parcours. La question de la quête identitaire y est nommée.
    Mais pourquoi ? Quelle expérience ? Qu’en retirerez-vous ? Est-ce possible d’avoir pour chacun de vous votre perception de ce projet. La problématique se résume à une métaphore bien exprimée par la quête. Pouvez-vous la mettre en mots plus personnels ? Mais très bon projet.
    Total 8.8

    RépondreSupprimer